« Traverse les dimensions, et toutes les humeurs. Fondue et inexistante, manipulée par quelque chose de lointain. Vertiges en haut des marches.
Idées qui se fondent, se confondent, toujours plus scénarisées. Visages déformés, essaient de l'attrapper. Déception, une de plus, retour à la case départ. Faire le vide autour d'elle. Ces gens qui lui tournent autour, lui tournent la tête, et en y repensant, lui retournent le ventre. Juste un voile qui l'empêche de se montrer aussi belle dedans que dehors. Vidée. Douce violence, pas la bonne solution. Inapplicable. Douces larmes le long de ces joues. La tristesse au plus profond des tripes, celle qui ne réclame aucun mot. Tendre rage au coin de l'oeil. Voiler la face de l'ange. Sentiments déséspérés. L'amour à mort. Désirs incotrolés de se salir. Degout de soi, sombre idiote, l'espoir te tue. Et ses courbes pourtant si destabillisantes, à la portée du premier pantin adorateur et béat. Une once de considération, ça ira. L'air gentiment barge, sourire de dégénérée. Des chutes de larmes noires qu'elle avalerait comme le reste. Aucun intéret. Passer outre, autrement, ailleurs. L'obsession s'agrippe, ne lache rien, les griffes dans la chair, et arrache tout sur son passage. Peu importe les dégats. Ainsi soit il, impuissante, docile, elle se laisse faire. Existe dans ces bas ressentiments de désillusions. Méfiance repoussée. La mélodie désolante de la solitude. Manque instinctif, basique et primal. Il fait froid dedans. Et ça brule. Exil, exit. »
" Que mon coeur lache "
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